Aguichés de longue date par les propos alléchants de Messieurs Roland M. et Jacquot qui nous disaient : tout se fait à vélo et yaka mouliner, nous voilà donc en ce Vendredi 13, sept mercenaires (Roland M, Stéphane B, Stéphane D, Sylvain, Christophe, François et Alain), partis pour en découdre avec cette 30ème édition de la Transvolcanique, loin de notre terre Essonniènne.
Après un dîner style tout à volonté et une bonne nuit, nous voilà réunis dans le premier sas de départ à 8h30 tapantes. Il fait déjà très beau. Petite photo et c’est parti ! La mise en jambe est cool mais assez vite on se rend compte qu’on n’est pas dans les Landes. Ça grimpe encore et encore, et donc nous moulinons, moulinons. Ne regardons pas la moyenne car c’est à pleurer. La pause méridienne avec la fanfare nous fait un bien fou. Nous avons tous des têtes de mineur à la Germinal avec cette poussière omniprésente. Encore une petite grimpette et on peut enfin apprécier la descente vers le Mont Dore ou un double breuvage à base de houblon nous fait déjà oublier les petites bosses et les petits bobos.
La nuit en chambrée, rappelant l’armée pour certains, donc pas d’hier, est appréciée de tous même si, comme chantait Gainsbourg, c’est eau et gaz à tous les étages.
Le lendemain matin, que l’on craignait redoutable au moment de poser nos postérieurs déjà endoloris sur nos montures , est somme toute une formalité qui hélas ne durera pas aussi longtemps qu’une cure à la Bourboule. En effet, après quelques kilomètres, un redoutable coup de cul, que seuls quelques stakhanovistes biberonnés au vtt franchiront sous l’œil admirateur des pousseurs de vélo, nous casse un peu le moral. Fort heureusement, la suite est moins violente et après avoir franchit le col de Ceyssat, c’est un long chemin type montagne Russe, magnifique vue sur le Puy de Dôme, qui nous ramène vers Blanzat où après une longue descente qui nous réconcilie avec la petite reine, nous nous retrouvons tous, heureux de pouvoir dire : on l’a fait.
Bravo à tous et merci aux organisateurs pour ce magnifique week-end où tout était réuni pour en faire un moment que l’on n’oublie pas de sitôt.
P.S : Roland avait dit vrai, tout se fait à vélo. Il avait seulement omis de préciser où était le vélo : dessous, à côté ou dessus !