Gérard et moi,après chacun 6 éditions sommes heureux de retrouver cette si belle région.
Jours 1
Le soleil est là, il fait même chaud, si bien que, pour notre premier jour nous partons sans mettre le coupe-vent pour descendre le Col de Vars.
Nous partons sur le grand parcours direction les hautes vallées du Queyras pour remonter la vallée du Guil, un long faux plat agrémenté de quelques bons raidillons, le tout avec un léger vent de face comme toujours dans cette vallée.
Partis de Vars sainte Marie à 1650m d’altitude pour redescendre à 1000m, nous grimpons jusqu’à L’Echalp, (1700m), arrivés au bout on fait demi tour pour redescendre et prendre la direction de Valpreveyre pour grimper jusqu’à 1840m.
Des paysages merveilleux et comme on monte pas vite on a le temps de les admirer.
Reste maintenant à rentrer par la même route que ce matin, la descente de la vallée du Guil, ça devrait être facile……, il fait chaud, et comme toujours une inversion thermique fait que le sens du vent est l’inverse de ce matin et donc de face et plus il fait chaud et plus il est fort et il fait très chaud.
C’est donc en appuyant fort sur les pédales qu’on arrive au pied du col de Vars, après avoir dépanné un allemand qui avait crevé avec des tubless et pas de chambre de secours !
Il fait très chaud 42°C à mon compteur en bas avec un maxi à 44 en cours de montée.
Les 10km de montée vont être longs, du coup on s’arrête de temps en temps à l’ombre.
Content d’arriver et de voir la fontaine bien fraiche de Vars.
122km avec un d+ 1944m, il est temps de se reposer pour demain.
Jour 2
Il fait toujours chaud, Ce matin on part en voiture pour atteindre le départ à Chorges.
C’est une étape de moyenne montagne, mais avec le mont Colombis, une des plus dures montées de France, 12km pour un d+ de 1065m, un passage à 18% souvent 12 ou 13, avec un final à 12% sur 2km, pour un sommet à 1733m
A peine le temps de s’échauffer qu’on monte le col de Lebraut, puis c’est la montée du barrage de Serre-Ponçon. Une vue sur le lac, c’est beau, quelques photos pour l’album.
Une portion de plat (faux) pour arriver au pied du mont Colombis, et déjà de forts pourcentages pour commencer et ce sera comme ça jusqu’en haut, avec la traversée du village de Theus à 18 pour cent.
34 dents à l’avant pareil à l’arrière…. Dommage que je n’ai pas un pignon de 36!
Le soleil tape fort, il fait chaud.
Un arrêt pour voir la salle de bal des Demoiselles coiffées et on repart vers le sommet. Après une ou deux photos on fait demi-tour. La route est étroite pas toujours en bon état et on croise ceux qui montent…. descente sur les freins.
Retour par la même route après un petit détour pour la pose déjeuner.
On est en début d’après midi, le soleil est à la verticale et la montée du barrage est rude avec 46°C à mon compteur. L’organisation ajoute des points de ravitaillement en eau, et malgré ça certains ont des défaillances.
Pour nous ça va.
Reste la dernière montée et on retrouve la voiture.
Journée fatigante avec cette chaleur, du coup je m’endors dans la voiture pendant que GG conduit.
72km avec un d+ de 2069m
Le Barrage. Les demoiselles coiffées
Jour 3
Il fait beau, mais moins chaud et des orages sont prévus en fin de journée.
Direction, La cime de la Bonette altitude 2802m, route la plus haute d’Europe, c’est (encore) un aller et retour, mais après la journée d’hier on décide de faire le petit parcours c’est-à-dire partir en voiture et passer le col de Vars pour démarrer de Saint Paul sur Ubaye.
La vallée de L’Ubaye est toujours aussi froide, coupe vent obligé jusqu’à la ville
de Jausiers.
Ici démarre la montée de 24km, le décor est grandiose la pente est régulière sans de forts pourcentages excepté les derniers 1500m qui eux sont à 13%, mais comme c’est la fin ça va.
Puis c’est le retour avec repas au bord du lac des Eissaupres.Content de ne pas remonter le col de Vars à vélo car pour ma part j’ai un reste de fatigue d’hier.
76 km avec un d+ de 1800m
La montée de La Bonette
La cime de La Bonette 2802m
Jour 4
Journée de repos avec un pique nique dans la station préparé par l’organisation.
En attendant midi on monte à vélo jusqu’au sommet du col de Vars.
Jour 5
Il fait beau mais ce n’est plus la canicule.
On se lance sur le grand parcours, avec un départ de la ville de Briançon.
Avec les orages un éboulement nous empêche le détour par l’Italie et le col de l’Echelle après la montée du col de Montgenèvre.
Ce sera donc la montée de l’Echelle coté France après une montée et descente du même coté comme pour lr col de Montgenèvre.
Puis on remonte la haute vallée de la Clarée par Névache jusqu’aux Chalets de Laval à 2015m.Paysage magnifique avec de belles montées.
87km avec un d+ de 1610m
Fin de la route
Jour 6
Au menu Col d’Allos montée de Pra Loup et col de vars coté Ubaye.
Descente du col de Vars puis vallée de l’Ubaye jusqu’à la ville de Barcelonnette, que de la descente sur 30km, mais il y fait toujours aussi froid et puisque c’est retour par la même route ce sera 30 km de montée en plein soleil donc il fera chaud !
Le col d’Allos, une première pour moi de ce côté, 20 km de montée avec un décor grandiose, sans gros pourcentages mais une route dégradée, attention au retour la route n’est pas large et les certains ravins sont vraiment profonds.Après une descente prudente on monte Pra Loup, là c’est un route large, (ça monte « tout seul »). Après, le repas, puis c’est le retour, 22 km de faux plats montants de 2 à 4%, puis la montée du col de Vars comme finale,….8,5km avec un début bien pentu, une fin bien pentue et un milieu pas facile.
122km avec un d+ de 2515m.
Lercol d’Allos
L’equipe au complet
Voilà cette édition 2025 est terminée, comme les fois précédentes que du plaisir, avec une organisation au top.