Budapest-Nantes

par | 4 Oct 2019

Par Marie Christine et Roland

Bon, depuis le temps que nous en parlions autour de nous, il fallait bien que cela arrive.

Marie-Christine en VAE et sa batterie de 500W, moi avec mon bon vieux demi-course Peugeot des années 80, 12 kg de bagages chacun, et nous voilà partis pour un Budapest-Nantes en vélo, ou plus exactement Satint-Brévin-Les-Pins – 56 km de plus, ca compte ! – en face de St Nazaire.

Départ en train le vendedi 24 juillet jusqu’à Karlsruhe où nous ferons escale pour la nuit. Arrivée le 25 au soir à Budapest.

Après 3 jours de visite de la capitale c’est enfin, « le vrai départ du retour », mercredi 29juillet, avec un peu de pluie qui n’entammera pas notre envie de voyage.

La suite est une histoire de 3 000 km le long de l’eurovélo 6, en 36 étapes entrecoupées de 6 pauses (Bratislava, Vienne, Passau, Ulm, Bâle, Paray-Le Monial) le long du Danube, du Rhin, de la Loire, et de leurs canaux.

Le plus dur aura été d’abandonner mon vélo à la troisième étape, dont la roue arrière n’a pas résisté aux outrages des pistes hongroises, et qu’il a fallu remplacer par un bon VTC beaucoup plus adapté à la « polyvalence » des terrains. Des pistes, mais pas toujours des pistes cyclables…

Le plus beau, il n’y en a pas eu, tant nous avons été surpris et ravis tout au long de notre périple : la région de la Wachau, les chutes du Rhin, la vallée du Doubs, les vignes du Saumurois, les villages médiévaux, les châteaux, les églises, et j’en passe.

Nous n’oublierons pas non plus notre rencontre avec Susi et sa sœur, au pied de Stetten, à l’image de toutes celles que nous avons pu avoir : chaleureruse et vraie .

Des péripéties, il y en a eu, déjà avec nos GPS, dont la trace avait été programmée à l’avance mais n’était pas toujours conforme à la réalité du trerrain. Ce qui nous a valu une étape de plus de 100km Mais cela faisait partie du jeu .

Des difficultés, certes, mais jamais insurmontables et vite surmontées.

Physiquement, c’est un périple dont le dénivelé symbolique est à la portée de toutes et tous et dont le défilé des paysages changeant vous fait oublier le pédalage et l’assise.

Finalement, nos deux meilleurs alliés furent la météo (2 jours seulement de vraie pluie sur nos 6 semaines de randonnée) et bien sûr notre « fan club » qui nous a suivi et encouragé à distance en lisant notre chronique quotidienne sur les réseaux sociaux . Jubilatoire !

Le retour à la réalité nous a demandé un peu de temps, tant nous nous étions habitués à notre nomadisme contemplateur.

Alors, à qui le tour ?

Pour nous c’est certain nous recommencerons.